Dernières actualités avec #forces gouvernementales


Le Figaro
17-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Syrie : les images saisissantes des frappes de Tsahal sur le quartier général de l'armée syrienne à Damas
VIDÉO - Tsahal a mené des frappes mercredi à l'entrée du QG de l'armée syrienne, dans la capitale de la Syrie, et sur une «cible militaire» dans la zone du palais présidentiel. La tension est encore montée d'un cran mercredi 16 juillet après les frappes menées par Tsahal à l'entrée du quartier général de l'armée syrienne, à Damas, capitale de la Syrie, et sur une «cible militaire» dans la zone du palais présidentiel. L'armée israélienne a diffusé des images de son opération militaire conduite sur le QG de l'armée. «Il y a peu, l'armée a frappé l'entrée du quartier général militaire du régime syrien dans la région de Damas en Syrie», a indiqué Tsahal dans un communiqué, alors que les autorités syriennes ont fait état de trois morts. Publicité Des bombardements ont aussi visé mercredi les environs de l'aéroport militaire de Mazzé et la ville à majorité druze de Soueïda, dans le sud de la Syrie, où les forces gouvernementales s'étaient déployées la veille malgré les avertissements d'Israël. Plus de 350 morts depuis dimanche Les forces gouvernementales syriennes ont commencé à se retirer mercredi de Soueïda à la suite d'un accord de cessez-le-feu. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une organisation basée au Royaume-Uni qui s'appuie sur un vaste réseau de sources en Syrie, les affrontements ont fait plus de 350 morts depuis dimanche, dont 27 civils victimes d'«exécutions sommaires» par les forces gouvernementales. Le président syrien Ahmad al-Charaa a annoncé jeudi le transfert «à des factions locales et des cheiks» druzes la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueïda, en évoquant «la nécessité d'éviter de sombrer dans une nouvelle guerre de grande ampleur» après quatre jours de violences. La présidence syrienne s'est également engagée à «punir» les auteurs d'exactions à Soueïda, où les forces gouvernementales et leurs alliés ont été accusés d'exécutions sommaires par des ONG, des témoins et des groupes druzes.


24 Heures
16-07-2025
- Politics
- 24 Heures
Israël frappe Damas et le sud de la Syrie
L'armée israélienne a frappé le quartier général militaire syrien après trois jours d'affrontements dans la ville druze de Soueida. Le bilan s'élève à près de 250 morts. Publié aujourd'hui à 14h50 Forces de sécurité syriennes déployées dans la ville de Sweida à la suite d'affrontements. AFP/SAM HARIRI Israël a bombardé mercredi le quartier général de l'armée syrienne à Damas, après avoir menacé d'intensifier ses frappes contre les forces gouvernementales si elles ne quittaient pas la ville à majorité druze de Soueida, après trois jours de violences qui ont fait près de 250 morts. Les affrontements se poursuivaient mercredi dans cette ville du sud de la Syrie, jusque-là tenue par des combattants druzes locaux, où les forces du pouvoir islamiste syrien et leurs alliés se sont déployés mardi avec une claire volonté d'y étendre leur autorité. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), des témoins et des groupes druzes les ont accusés de nombreuses exactions, notamment des exécutions sommaires de civils et des pillages. Selon l'ONG, 248 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche entre combattants druzes et tribus bédouines, qui ont provoqué l'intervention des forces gouvernementales aux côtés de ces dernières. Civils druzes «exécutés» La plupart des tués sont des combattants de deux bords ainsi que 28 civils druzes, dont «21 exécutés sommairement» par des membres des forces gouvernementales, selon l'OSDH. Israël, qui occupe et a annexé une partie du plateau syrien du Golan, a répété ces derniers jours qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, à proximité de leur frontière commune, et a menacé d'intensifier ses frappes menées depuis lundi si les forces syriennes ne se retiraient pas de cette région. L'armée israélienne «augmentera l'intensité de ses réponses contre le régime si le message n'est pas compris», a déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz, en exigeant du pouvoir syrien qu'il «laisse tranquilles» les Druzes de Soueida. «Israël n'abandonnera pas les Druzes en Syrie et imposera la politique de démilitarisation» dans le sud du pays annoncée après la chute de l'ex-président syrien Bachar al-Assad en décembre, a affirmé le ministre. Mettant ses menaces à exécution, l'armée israélienne a annoncé mercredi avoir frappé l'entrée du quartier général de l'armée syrienne à Damas. Blessés à Damas La télévision d'État syrienne a de son côté rapporté que deux personnes avaient été blessées dans le centre de la capitale, sans préciser l'emplacement exact des faits. L'armée israélienne a également annoncé renforcer ses troupes à la frontière syrienne et dit avoir identifié des «dizaines de suspects» qui tentaient de franchir la frontière depuis la Syrie. À Soueida, où les autorités ont proclamé mardi un cessez-le-feu qui n'a pas été respecté, deux correspondants de l'AFP ont entendu mercredi des tirs intermittents et l'un d'eux a vu de la fumée s'élevant de plusieurs quartiers. «Je suis au cœur de la ville de Soueida, à côté du bâtiment du gouvernorat (…) je ne pense pas sortir et de toute manière il n'y a aucune possibilité de fuir», a affirmé à l'AFP un habitant joint par téléphone. «S'ils arrivent ici, je suis mort. Des exécutions sommaires ont lieu dans les rues», a ajouté cet homme qui n'a pas dévoilé son identité. «Sauvez Soueida» L'un des correspondants de l'AFP a vu mercredi matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d'autres de combattants en civil, sans pouvoir identifier leur appartenance. Un autre a vu des forces gouvernementales tirer des obus depuis l'une de leurs positions. Le site local Suwayda 24 a rapporté «un violent bombardement à l'artillerie et au mortier» sur la ville et ses environs depuis l'aube. Le ministère syrien de la Défense a affirmé que «des groupes hors-la-loi ont recommencé à attaquer les forces de l'armée et de la sécurité intérieure dans la ville», après la proclamation du cessez-le-feu. «L'armée continue de répondre aux sources de tirs dans la ville», a ajouté le ministère, cité par l'agence officielle Sana, appelant les habitants à rester chez eux. Mercredi, l'un des plus influents chefs religieux druzes, cheikh Hikmat al-Hejri, a lancé un appel au président américain Donald Trump, au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu «et à tous ceux qui ont une influence dans le monde». «Sauvez Soueida», a-t-il dit, ajoutant: «Notre peuple est exterminé et tué de sang-froid». Les principaux chefs religieux druzes ont des positions divergentes et cheikh Hejri s'était démarqué mardi en appelant les combattants de cette minorité à ne pas déposer les armes. La province de Soueida abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l'islam qui comptait quelque 700'000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël. Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. Conflit entre Israël et les pays voisins Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


La Presse
15-07-2025
- Politics
- La Presse
Une ONG accuse les forces gouvernementales d'avoir tué 19 civils druzes
Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos (Damas) L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a annoncé que 19 civils druzes avaient été « exécutés » mardi à Soueïda par les forces gouvernementales syriennes, dont 12 dans une maison d'hôtes de cette ville à majorité druze du sud du pays. Maher AL MOUNES Agence France-Presse Les forces gouvernementales se sont déployées mardi matin dans cette ville jusque là tenue par des combattants locaux et ont instauré un cessez-le-feu, affirmant vouloir rétablir le calme après deux jours d'affrontements entre combattants druzes et bédouins ayant fait une centaine de morts. « Des membres des ministères de la Défense et de l'Intérieur ont exécuté 12 citoyens après avoir pris d'assaut la maison d'hôtes de la famille Radwan dans la ville de Soueida », a déclaré l'OSDH. Une vidéo non vérifiée circulant sur les réseaux sociaux montre au moins 10 personnes en civil couvertes de sang à l'intérieur de la maison d'hôtes, certaines allongées au sol. Des photos de dignitaires druzes et des meubles vandalisés sont éparpillés autour d'elles. L'ONG a également rapporté qu'un groupe armé affilié aux forces gouvernementales avait exécuté « quatre civils druzes, dont une femme, dans la maison d'hôtes Mazlouma du village de Thaala », dans la province de Soueïda. PHOTO KARAM AL-MASRI, REUTERS De la fumée s'élève tandis que les forces de sécurité syriennes sont assises à l'arrière d'un camion à Soueïda, le 15 juillet 2025. L'OSDH a par ailleurs indiqué qu'un autre groupe armé lié aux services de sécurité avait tiré sur trois hommes près du rond-point al-Bacha, au nord de la ville de Soueida, en présence de leur mère, témoin de leur exécution. Les autorités syriennes n'ont pas réagi dans l'immédiat à ces informations. Un correspondant de l'AFP, entré à Soueida peu après les forces syriennes, a vu des corps gisant au sol alors que des coups de feu résonnaient par intermittence dans la ville déserte. « Je me trouve dans le centre de Soueida », a déclaré au téléphone à l'AFP un habitant terré chez lui. « Il y a des exécutions, des maisons et des magasins qui sont brûlés, des vols et des pillages ». « L'un de mes amis qui habite dans l'ouest de la ville m'a dit qu'ils sont entrés dans sa maison, ont chassé sa famille après avoir confisqué leurs portables et ont mis le feu à la maison », a ajouté cet homme qui n'a pas dévoilé son identité. « Pratiques sauvages » « Les forces gouvernementales sont entrées dans la ville sous prétexte de rétablir la sécurité […], mais malheureusement elles se sont livrées à des pratiques sauvages », a affirmé à l'AFP Rayan Maarouf, rédacteur en chef du site local Suwayda 24, parlant de « dizaines » de civils tués. L'entrée des forces syriennes a déclenché des affrontements avec des combattants druzes et l'agence officielle SANA a fait état ensuite de bombardements aériens israéliens sur cette ville d'environ 150 000 habitants. Israël, techniquement en guerre avec la Syrie, avait affirmé qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie. « Nous agissons pour empêcher le régime syrien de leur nuire [aux Druzes] et pour garantir la démilitarisation de la zone adjacente à notre frontière avec la Syrie », ont déclaré conjointement le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le ministre de la Défense, Israël Katz. Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. La province de Soueïda abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l'islam qui comptait quelque 700 000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël. Confusion PHOTO SHADI AL-DUBAISI, AGENCE FRANCE-PRESSE Des volutes de fumée se dégagent lors d'affrontements dans la ville de Soueïda, à majorité druze, le 15 juillet 2025. Les autorités syriennes avaient annoncé mardi matin un « cessez-le-feu total » après deux jours de combats meurtriers, mais la situation semblait confuse. Des chefs religieux druzes ont lancé des appels contradictoires, la plupart demandant aux combattants locaux de déposer les armes, mais l'un d'eux leur demandant de combattre. Les affrontements avaient éclaté dimanche entre des combattants druzes et des tribus bédouines, aux relations tendues depuis des décennies. Les forces gouvernementales étaient intervenues, affirmant vouloir pacifier la région, mais ont pris part aux combats contre les factions druzes aux côtés des Bédouins, selon l'OSDH, des témoins et des groupes druzes. Selon l'OSDH, les affrontements ont fait 99 morts, parmi lesquels 60 Druzes, pour la plupart des combattants, mais également deux femmes et deux enfants, 18 Bédouins, 14 membres de forces de sécurité et sept hommes armés non identifiés. Le ministère de la Défense a fait état de 18 morts dans les rangs des forces armées. Les tensions couvaient en particulier depuis des heurts interconfessionnels en avril entre combattants druzes et forces de sécurité dans les zones druzes proches de Damas et à Soueïda, qui avaient fait plus de 100 morts. Après la chute de Bachar al-Assad, les violences meurtrières contre la communauté alaouite, dont est issu Assad, puis contre les Druzes, ainsi qu'un attentat contre une église à Damas en juin, ont ébranlé la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir à protéger les minorités.


Le Figaro
15-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Syrie : les forces gouvernementales commencent à entrer dans la ville druze de Soueïda
Les forces gouvernementales syriennes «ont commencé à entrer à Soueïda», ville à majorité druze dans le sud de la Syrie, jusque-là tenue par des combattants de cette minorité, a annoncé ce mardi 15 juillet le ministère de la Défense. Les autorités ont proclamé un couvre-feu dans la ville. Le ministère de la Défense a appelé les habitants de Soueïda «à rester à la maison et l'informer de tous les mouvements des groupes hors-la-loi». L'entrée des troupes gouvernementales intervient après deux jours d'affrontements, qui ont initialement opposé des combattants druzes à des tribus bédouines dans la région et fait une centaine de morts. Des négociations avaient été lancées lundi entre les autorités syriennes et des représentants des Druzes pour parvenir à un arrêt des combats dans cette région à majorité druze. Ces nouvelles violences intercommunautaires illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. Publicité La province de Soueïda abrite la plus importante communauté druze du pays Lundi, Israël avait annoncé avoir frappé dans cette région plusieurs chars des forces gouvernementales et ajouté qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie. Israël était déjà intervenu ces derniers mois en Syrie sous prétexte de protéger les Druzes. Ces frappes constituent «un avertissement clair au régime syrien. Nous ne permettrons pas que du mal soit fait aux Druzes en Syrie», a déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz. La province de Soueïda abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l'islam qui comptait quelque 700.000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël.